l’Ethologie
Le musher et son attelage sont liés de manière incomparable, au sein d’une relation presque magique qui constitue la caractéristique principale de la course en chiens de traîneaux.
Un effort partagé dans une relation forte
Comme nous l’avons déjà dit, le sport de traîneau à chiens est la seule discipline sportive dans laquelle l’homme et le chien partagent le même effort.
Lorsque la piste monte, le musher court dans la neige à coté de ses chiens afin de soulager le traîneau de son poids et le pousse même parfois dans les pentes les plus abruptes.
En descente, il doit manœuvrer ce dernier comme le ferait un skieur, afin de bien négocier les virages à une vitesse rapide. Sur terrain plat, le musher « pédale » : en balançant le poids de son corps, il aide ses chiens en poussant sur une de ses jambes.
Une voix : la voix du maître
Les chiens attelés n’obéissent qu’à la voix de leur maître. Il est donc fondamental que celui-ci ait une relation de confiance parfaite avec ses chiens, en particulier avec les chiens de tête. De plus, l’objectif étant malgré tout d’aller le plus vite possible, tout repose sur l’envie des chiens. Envie de courir (ils l’ont toujours). Envie de se surpasser (ils l’ont lorsqu’ils sentent que le musher est content et les encourage).
Une complicité totale
Il faut monter sur un traîneau pour comprendre la relation forte qui unit forcément le musher et les chiens. Est-ce de la simple obéissance ? Non… preuve en est que nombre de très bons mushers sont des femmes. Douces avec leurs chiens, leur intonation de voix les réconforte plus facilement que la voix souvent plus grave de l’homme.
À la question : « Que ressentez-vous quand vous êtes en course sur votre traîneau ? », la plupart des mushers répondent qu’ils sont heureux car ils ne font qu’un avec leurs chiens.
Quand survient la fatigue, en plus d’un entraînement approprié, c’est surtout la volonté des chiens de se surpasser pour leur maître qui fera la différence.