ELSA BORGEY PREMIÈRE AU COL DU MONT CENIS
La mass start, très attendue des mushers, a offert au public un triple spectacle plein d’intensité puisque, cette année, les concurrents ont été répartis en trois départs. De voir tous ces attelages et leurs chiens, alignés dans la plaine de Bessans, impatients de s’élancer sur le trail était magique. Chacun donne le maximum pour arriver le 1er au bout de la longue ligne droite et d’attaquer la trace en tête. Il fallait bien de l’énergie pour ces champions à poils et leur musher pour avaler les 47 km cumulant 1200 m de dénivelé positif de cette 7e étape, la plus longue de La Grande Odyssée VVF. A l’arrivée au sommet du col du Mont Cenis, à 2030 m d’altitude, c’est Elsa Borgey qui franchit la ligne en tête, ayant couvert la distance en 2 h 14 minutes et 23 secondes. Avec un large sourire elle s’est précipitée pour féliciter chaleureusement ses chiens : « Ah les loulous vous avez été géants » leur lance-t-elle en les câlinant. De fait, cette demi-étape lui permet de grignoter des minutes sur son retard face au leader, l’Espagnol Iker Ozkoidi Garcia qui coupe la ligne 5 minutes et 2 secondes plus tard. Les deux rivaux avaient pris le 3e départ soit 30 minutes après les premiers.
Chez les Nordic, Jean Combazard, toujours impérial, a couvert la distance en 2 h 44 minutes et 57 secondes alors que son poursuivant direct a mis 3 h 34 minutes et 12 secondes perdant un temps précieux dans la longue montée de l’escargot. « J’ai mis 40 mn pour la montée. Je suis content » se félicitait Jean, le doyen en expérience de cette grande course mi-distance qui court sa 18e Grande Odyssée VVF. A noter que la jeune polonaise Daria Findzinska a réalisé le deuxième temps en 2 h 59 minutes et 21 secondes.
Chez les mushers du Trophée Allianz, Rémi Dessouter, déjà vainqueur la veille l’emporte en 3 h 04 minutes et 46s devant le pyrénéen Cyril Kaluszinski. Il conforte ainsi ses chances de victoires.
Le départ à partir de 15h30 sous un beau soleil, a permis aux mushers de profiter de la beauté des paysages de cette grande vallée traversée par l’Arc, que les concurrents ont longé pour arriver au charmant village de Bonneval-sur-Arc avant de monter jusqu’à l’Ecot, hameau perdu dans la montagne. La trace retournait ensuite vers Lanslebourg avant de hisser les attelages au sommet des pentes de ce beau massif.
Après cette étape à la fois très sportive et très technique, les attelages ont passé la nuit au col du Mont Cenis, sous la tente, en autonomie, sans l’aide de leur handler. Ce bivouac apprécié des mushers est l’occasion pour eux de renforcer le lien qui les unit à leurs chiens. Ces derniers se pelotent en boule sur le paille et leur maître dort d’un œil sous la tente.
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